Fukushima: les niveaux de radioactivité bondissent

Publié le par ghostsurvival

Les médias annoncent l’aggravation de la situation depuis tard cette nuit.

La centrale aurait été évacuée, les niveaux de radiation s’étant multipliés de façon alarmante.  On parle de 10 millions de fois plus élevés que la normale… Les niveaux étaient si élevés que l’employé qui les mesurait a dû s’enfuir sans procéder à une seconde mesure, selon les autorités.
CONFIRMÉ PAR BBC NEWS , cette SOURCE et une VIDÉO : ICI
Les autorités ont finalement reconnu que la « pluie jaune » est radioactive!

Les niveaux de césium-137 sont au-delà de ceux enregistrés lors de l’évènement de Chernobyl…

 

Une très forte radioactivité a été mesurée dimanche dans une nappe d’eau échappée du réacteur 2 de la centrale accidentée de Fukushima, forçant le personnel à reporter les opérations de pompage, a annoncé l’opérateur du site.
Le taux mesuré dans des échantillons de cette eau retrouvée au sous-sol de la salle de la turbine située derrière le réacteur est de 1000 millisieverts par heure, a déclaré à l’AFP un porte-parole de la société Tokyo Electric Power (Tepco).
Des taux de radioactivité de plusieurs centaines de millisieverts par heure ont déjà été détectés autour des réacteurs endommagés de la centrale, imposant l’évacuation temporaire des ouvriers.
«À ce niveau de 1000 millisieverts par heure, un travailleur qui y passe une heure s’expose à des effets certains sur la santé», a expliqué Olivier Isnard, expert de l’Institut français de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).
Jeudi, trois ouvriers, chaussés seulement de bottines en caoutchouc, ont été irradiés en marchant dans une flaque d’eau très fortement radioactive lors d’une intervention dans la salle de la turbine du réacteur 3, où le niveau de radiation était de 180 millisieverts par heure. Deux ont dû être hospitalisés avec des brûlures aux pieds.
Ce niveau est monté à 750 millisieverts, a-t-on appris dimanche.
Quelque 500 techniciens, pompiers et militaires travaillent jour et nuit à Fukushima Daiichi (Fukushima N°1) pour tenter de refroidir les réacteurs afin d’éviter une catastrophe nucléaire.
Les personnes exposées dans un temps très court à une dose cumulée de plus de 1 sievert (1000 millisieverts) peuvent souffrir d’effets nocifs quasi immédiats (diminution du nombre de globules blancs et de plaquettes sanguines, nausées et vomissements…). À 5 sieverts, 50% des patients irradiés décèdent dans les semaines suivantes.
«Ce niveau de radioactivité (de 1000 millisieverts) est juste une preuve directe que le coeur du réacteur a fondu», a indiqué M. Isnard. «Mais l’eau contaminée va être très difficile à traiter, car on ne peut pas la mettre dans des camions-citernes et tant qu’elle est là, le travail ne peut pas reprendre», a-t-il poursuivi.
Selon lui, le niveau élevé de radioactivité dans la mer est un indicateur que cette eau polluée a déjà «commencé à s’échapper».
Tepco a annoncé que les relevés effectués samedi sur des échantillons d’eau de mer prélevés à 300 mètres au sud du réacteur 1 montraient une présence d’iode radioactif 1850 plus élevée que la normale. Ce taux était dix fois moins élevé en début de semaine.
Des taux de radioactivité de plusieurs centaines de millisieverts par heure ont déjà été détectés autour des réacteurs endommagés de la centrale, imposant l’évacuation temporaire des ouvriers. Sur la photo, le niveau de radioactivité est vérifié sur un résidant qui vit plus loin.
Photo: Reuters

 

 

http://whatreallyhappened.com/IMAGES/20110325_Reanalyse-I131-Period2.gif


Pour visualiser l’animation montrant la détection de la contamination par les différentes stations de mesure au fur et à mesure de la progression des masses d’air contaminé,

http://www.bfs.de/de/ion/animation.gif

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